16 septembre 2019

IL ETAIT UNE FORÊT AU CHÂTEAU DE BUSSY-RABUTIN...1ERE PARTIE !

Bonjour,

Une fois n'est pas coutune, je vous emmène en balade !

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Tantôt magique, tantôt inquiétante, la forêt est depuis toujours au cœur des contes et des légendes et continue de hanter notre imaginaire.

Laissez-vous transporter, au château de Bussy-Rabutin, par l’exposition Il était une forêt qui avait lieu du 7 mai au 22 septembre 2019.

Immergez-vous dans une ambiance mystérieuse à la découverte de figures légendaires. Petits et grands pouvaient ainsi, dans cette exposition, frissonner ou bien rêver à travers des décors aux lumières changeantes et aux sons énigmatiques.

Tout commence ici...

 

La lanterne magique...

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Dès l'Antiquité, la forêt a développé une puissante attraction où le merveilleux et l'inquiétant ne sont jamais très loin. C'est le repère des fées, des lutins, des sorcières et autres créatures magiques.

Vénérée dès cette époque comme le démontre la mythologie gréco-romaine ou celte, elle devint plus oppressante avec le christianisme et le Moyen-Âge : c'est le lieu de prédilection des créatures surnaturelles et elle est souvent synonyme de problème. Tous les contes alternent d'une forêt-refuge à une forêt effrayante.

il était une forêt

 

Ce n'est pas anodin si on se sert de la forêt pour faire peur aux enfants : combien d'enfants intrépides dans ces histoires ont bravé l'interdiction de leurs parents "ne vas pas dans la forêt ou tu n'en reviendra pas".

La forêt est toujours une épreuve à passer : de grandes oeuvres littéraires débutent par un tel lieu que le héros doit traverser pour débuter sa quête ; c'est une métaphore des épreuves que le héros doit affronter pour se découvrir et se construire en tant qu'individu.

 

Les hommes arbres

 

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Les hommes-arbres ne sont pas toujours menaçants : ils symbolisent la force de la nature, sa régénération et le côté protecteur de la forêt malgré un aspect un peu terrifiant. Ils vivent dans la forêt dont ils sont les sages et les protecteurs.

 

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C'est Tolkien qui les inventa pour l'univers du Seigneur des Anneaux. Ils s'apparentent presque a des géants, bien qu'étant plus petits, ce qui leur a donné leur nom : Ent, qui en anglais ancien, signifie géant. Ils se présentent comme des arbres de grande taille mais dotés de menbres et d'un visage dans leur tronc. Leur ressemblance avec des arbres sont telles, qu'ils peuvent passer aisément pour tels dans une forêt. La forêt d'ailleurs leur lieu de résidence, dont ils ne sortent jamais. Les hommes-arbres y vivent communément, ayant leur propre langage (la langue entique), leurs propres règles et leurs coutumes.

Derrière leur calme et leur leuteur, ils peuvent être redoutables une fis en colère. Leur force est immense, ils peuvent évraser des dizaines d'ennemis de taille humaine en même temps avec leur bras et avec leurs racines les étrangler.

 

Le palais de la Belle et le Bête

 

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Cette scène rend hommage a un ancien film La Belle et la Bête, réalisé par Cocteau en 1946, bien avant que Disney réalise à son tour son célèbre dessin animé ou bien plus récemment son film avec l'actrice Emma Watson.

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Dans cette version, les éléments fantastiques interviennent de manière plus discrète mais du coup aussi de manière parfois plus dérangeante.

Chez Cocteau, onne risque pas de voir sa tasse nous dire qu'on sucre trop notre thé ! Ce sont les détails qui rendent le château vivant : des chandeliers-bras pris dans le mur, des visages qui sortent du montant de la cheminée.

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Quand il n'y a pas de corps humain pour faire affice de mobilier, ce sont des sculptures qui participent à cette ambiance : bustes humains, accoudoirs en tête de lion, statues d'animaux dans le jardin... comme si tous les habitants avaient été pétrifiés lorsque lui s'est changé en Bête...

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 Quelques années plus tard, Disney poussera l'idée du château vivant de la Bête bien plus loin et créera une galerie d'objets animés déjantés !

 

La Belle Dame sans Merci

 

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La forêt doit rester un lieu de passage ; elle est censée ménager un équilibre entre nature et culture, jusqu'à la victoire de l'ordre social. Tout chevalier resté trop lonngtemps dans les bois risque gros : combien d'ex-chevaliers parmi les brigands infestants les forêts ?

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Et si l'on se penchait sur le passé des sorcières, on trouverait plus d'une princesse dont la fuite a mal tourné...

 

J'espère que cette première balade vous a plu...

Je vous retrouve bientôt pour la suite de cette histoire !

Merci pour vos visites...

 

 

 

 

Posté par HistoiresduJura à 16:58 - - Commentaires [2] - Permalien [#]