EXPO DE LILIAN BOURGEAT...
Lilian Bourgeat, né en 1970 à Saint-Claude et y passa son adolescence, dans le Jura, est un artiste contemporain qui vit et travaille à Dijon, spécialisé dans le sur-dimensionnement d'objets du quotidien.
Il a étudié à l'école nationale des beaux-arts de Dijon de 1989 à 1994.
Il a acquis sa renommée en proposant des installations composées d’éléments du quotidien surdimensionnées. Une idée saugrenue, ludique et résolument plastique qu’il modèle de façon unique en associant résine polyester, inox, acier galvanisé, aluminium, ou encore bois et acier.
Il s'inspire du quotidien et conçoit des sculptures objets hyperréalistes, plus grands que nature qui se situent à la limite entre fonctionnalité possible et gigantisme
(sources wikipedia et le journal le Progrès)
En voici quelques exemples rencontrés dans les rues de Saint-Claude, dans le Jura
Un niveau
Un tire bouchon
Une brouette
Un banc
Vue d'ensemble place de l'Abbaye
Des bottes en caoutchouc
Un salon de jardin, dans la cour du musée de l'Abbaye.
Ma fille s'est bien amusée à jouer les mannequins pour vous montrer la grandeur de ces objets.
Vous aurez peut être un jour la chance de découvrir ses oeuvres en vraies car il expose partout en France
Je vous dit à plus tard...
Bisous
FAITES SAUTER LES CRÊPES
La Chandeleur s'appelait avant la Chandeleuse et vient du mot "chandelle". En effet, la Chandeleur vient de l'expression latine " festa candelarum " qui signifie "fête des chandelles", car la bénédiction des cierges se déroulait ce jour là.
Comme beaucoup de fêtes du patrimoine culturel judéo-chrétien, l'histoire de la chandeleur mélange des traditions païennes et des traditions issues des religions juives et chrétiennes.
Dans la famille, on a bien sûre respecté cette tradition et vous ?
Une coutume de la Chandeleur consistait à tenir une pièce d'or dans la main gauche, tandis que de la droite, on faisait sauter la première crêpe. Si la crêpe retombe correctement retournée dans la poêle, on ne manquera pas d'argent pendant l'année.
J'ai essayé mais j'ai un gros doute...
Je suppose que tout le monde sait faire la pâte à crêpes mais je vous la redonne à tout hazard
A bientôt de vous retrouver
MEILLEURS VOEUX POUR 2020...
Nouvel An, sois le bienvenu
Tout grelottant et tout nu
Nouvel An ! Sois le bienvenu !
Peut-être as-tu deux fils de laine pour la pauvre Madeleine ?
Un grain de blé pour le champ du vieux paysan ?
Sans doute as-tu un peu de bien, un peu de riz pour l'indien ?
Et cachée sous ta mante brune, la pierre de Lune ?
Pour le désert la moitié d'une goutte... d'une goutte...
Et pour le monde entier qui t'écoute... qui t'écoute...
Du nord au sud, de branche en brin de l'Amour... un brin.
Tout grelottant et tout nu Nouvel An ! Sois le bienvenu !
Maud-Elisa Givaudan
Je viens vous souhaiter une bonne année 2020
Puisse cette nouvelle année vous être douce, vous apporter la joie, épargner votre santé et vos amitiés,
ne vous enlever personne de ceux auxquelqs vous tenez...
Si 2019 n'a pas été très gentil avec vous, que 2020 soit meilleur, c'est mon souhait le plus cher,
pour vous et vos proches.
Je vous embrasse
A bientôt
CLAIRVAUX LES LACS...
Bonjour,
Que faire par une belle journée d'automne, ensoleillée dans le Jura, pendant les vacances scolaires ?
Une balade bien sûre...
C'est ce que ma petite famille et moi avons fait hier !
Nous sommes allés nous promener à Clairvaux les Lacs
Nous avons d'abord visiter la ville.
Je ne vais pas jouer les guides touristiques, je vais juste vous laisser partir en excursion
La fontaine de l'église
L'église st Nithier
Place du 8 mai 1945
Nous avons poussé jusqu'au Lac
Visite incontournable
Je m'appelle Gustave. Je suis l'ours du Village du Bois. J'habite à la maison des Câlins au 12 Rue du Bois avec tous mes amis. Il se murmure dans mon village que toucher ma patte porte bonheur. Je t'invite à me faire un câlin le temps d'une photo. Je te remercie pour ta visite au Village du Bois et je te dis à bientôt !
Les mots doux, une petite carterie, librairie pour découvrir le Jura en mots et en images et I love Jura, une petite boutique pour faire plaisir ou se faire plaisir, idéale pour rapporter un petit souvenir de ses vacances.
Toupies et compagnies, une petite boutique de jeux et jouets en bois où petits et grands enfants retomberont en enfance.
Le petit marché, par ici les gourmands ! Miels, confitures, biscuits, chocolats, bières et vins du Jura...
A table, une petite boutique d'accessoires de cuisine, véritable paradis des cordons bleus.
Coeur de Bois, une petite boutique d'articles en bois où bat le coeur de la forêt.
Mon coffre à jouets, une petite boutique dejouets en bois qui abrite le plus grand village de chalets de la célèbre marque Jeujura.
Le petit musée, pour découvrir le savoir-faire des fabricants de jouets en bois jurassiens Vilac et Jeujura.
Sur le chemin du retour, nous aurions aimé visité cette fruitière mais malheureusement, elle n'est ouverte que pendant juillet/août ou sur rendez-vous le reste de l'année
Ce sera pour une autre fois...
Je sais que pour une fois, j'ai été un peu longue mais je ne voulais pas vous ennuyer avec plusieurs billets sur cette visite.
Je vous remercie par avance pour votre indulgence.
Je vous retrouve bientôt !
Bisous et merci de vos messages qui me font toujours très plaisir !
EGLISE SAINT JEAN L'EVANGELISTE...
Bonjour,
Lors des journées du patrimoine, j'ai voulu faire découvrir à ma fille, un édifice cher à mon coeur. Elle n'y était jamais rentrée !
"L'église Saint Jean L'Evangéliste" à Dole (39).
J'y ai fait ma communion dans les années 80 et je m'y suis mariée en 1997.
Tout mes cousins et cousines en ont fait autant...
Construite de 1960 à 1964, l'église Saint Jean l'Evangéliste dresse sa silhouette originale le long de l'avenue Jacques Duhamel, aux confins de la vieille ville et de son extension contemporaine. Cet édifice répond aux besoins d'une population doloise en pleine croissance dans les années 1960.
Historique
Le terrain nécessaire à la construction a été vendu par la congrégation St Charles de Dole ; le projet des architectes David et Korady ainsi que du sculpteur Calka est sélectionné le 1er août 1960 à la suite d’un concours d'architecture national. Les cloches sont baptisées le 17 mai 1964 et l’église finalement consacrée le 14 juin 1964.
L'édifice a été labellisé «Patrimoine du XXe siècle en 2004, puis inscrit au titre des monuments historiques en 2006, et classé en 2007.
Extérieur
La toiture prend la forme de deux paraboloïdes, hyperlobiliques (surface en forme de selle de cheval) accrochées symétriquement à deux poutres maîtresses en béton ancrées au sol. D’après l’architecte, Anton Korady, ces deux formes représentent « les mains croisées d’une personne pendant la prière ». Le toit est recouvert de cuivre ; sa forme lui permet de propager le son des dix cloches électroniques : celles-ci ont été préférées à des cloches en bronze massif pour ne pas fragiliser l’édifice avec leurs vibrations.
Une grille monumentale en bronze sculpté, œuvre de Maurice Calka, entoure l'extérieur de l'édifice ; elle représente plusieurs éléments bibliques : entre autres les cavaliers de l'Apocalypse, la Vierge aux douze étoiles, la résurrection de Lazare et un agneau.
La poignée de la porte
Intérieur
La charpente est constituée de bois lamellé-collé et comporte douze poutres d’une vingtaine de mètres de long, acheminées par voie fluviale du fait de leur poids (environ une tonne chacune) et de leur encombrement.
L’ameublement de l’église contient notamment un autel massif taillé dans un bloc de pierre de 14 tonnes et des fonts baptismaux eux aussi creusés dans un cylindre de roche, surmontés par un poisson (œuvre de Calka).
Derrière l'autel, ce trouve le tabernacle renfermant le ciboire contenant les hosties consacrées pendant la messe. Il est en béton et décoré de vitraux bleus et orange.
Toujours derrière l'autel, des extraits des évangiles sont gravés dans le mur.
Grille sculpté, détail intérieur
Directement sculptée dans un tronc d'arbre, "la Descente de la Croix"
Une Vierge à l'Enfant
Au sous-sol, la crypte présente des murs et un plafond en béton brut apparent ; dans un des murs à côté de l’autel se trouve une croix creusée dans la masse.
En juillet et août, visites guidées le samedi et le dimanche (15h 17h).
Reste de l'année, demander préalablement à la cure Notre Dame pour visite.
J'espère vous avoir donné envie de la découvrir par vous même.
Merci pour vos visites
A bientôt !
IL ETAIT UNE FORÊT AU CHÂTEAU DE BUSSY-RABUTIN... SECOND VOLET !
Bonjour,
Je vous retrouve aujourd'hui pour la dernière partie de notre balade en forêt !
Le théatre des Illusions
Le moyen le plus simple d'entamer une carrière d'aventurier est de naître dans une famille à problèmes, qui croira les régler en vous abandonnant dans "l'endroit de la foret le plus épais et le plus obscur" (Charles Perrault, Le Petit Poucet).
Vous pouvez aussi rejoindre Brocéliande et les chevaliers de la Table ronde ; la quête médiévale passe forcément par les bois, qui fournissent maintes occasions d'éprouver ses forces et son courage et/ou de faire retraite pour soigner un chagrin d'amour ou expier une faute.
La forêt peut être dangereuse : tous les apprentis explorateurs ou chevaliers n'en reviendront pas. On peut y disparaître comme dans le film Le Projet Blair Witch, se faire dévorer par l'ogre du Petit Poucet, la sorcière de Hansel et Gretel chez les Grimm...
Pour rester en vie, méfiez-vous des loups séducteurs et des vieilles inconnues; refusez les pommes et les nuits gratuites dans les chaumières en pain d'épices, semez des cailloux plutôt que des miettes de pain et, surtout, ne vous écartez jamais du chemin.
Les Willis
Ce sont des jeunes filles condamnées, d'après une légende bohème, à sortir, après leur mort, du tombeau et de danser toute la nuit.
Le célèbre ballet Gisèle est tiré d'une de cette légende.
Giselle, jeune paysanne, aime Albrecht, qui lui a juré fidélité. Elle danse en son honneur, oubliant les remontrances de sa mère, qui lui rappelle l’histoire des Willis, ces jeunes filles transformées en fantômes pour avoir trop dansé. Amoureux de Giselle, le garde-chasse Hilarion découvre qu’Albrecht n’est autre que le duc de Silésie, fiancé à la fille du duc de Courlande. Devant tous, il révèle l’identité de son rival. Giselle en perd la raison et s’effondre sans vie.
Venus tour à tour se recueillir le soir sur la tombe de Giselle, Hilarion et Albrecht sont la proie des wilis et de leur reine, l’implacable Myrtha, qui les condamne à danser jusqu’à la mort. Sortant de sa tombe, Giselle, nouvelle willi, tente en vain d’intervenir. Albrecht ne sera sauvé que par les premières lueurs de l’aube qui font rentrer les willis dans leurs tombes.
Il y a quelques années, Tim Burton, célèbre cinéaste a repris ce thème dans une de ces réalisations :
Les Noces Funèbres
Avec cette réalisation, il effectue une virulente critique de la société victorienne du XIXe siècle.
La Reine des Fées
Les fées n'ont pas toujours eu la taille minuscule que nous leur connaissons. Auparavant, elles étaient de taille normale, c'est un célèbre dramaturge anglais, William SHAKESPEARE, qui inventa cette image de la fée microscopique.
La Belle au Bois Dormant
Cette scène est tiré d'un film de la Belle aux bois dormant de 1919.
Un cénéaste inventa ainsi une histoire d'une Belle qui ne voulait pas se réveiller dans un monde qu'elle ne reconnaissait pas. Sa forêt était entrain de disparaître, sauvagement exploitée par l'Homme.
Son prince n'était plus à cheval mais à bicyclette.
Certaines séries contemporaines remettent à l'honneur ces vrais contes de fées :
Once upon a time et Grimm.
Notre balade forestière est terminée.
J'espère qu'elle vous a fait voyager !
A bientôt
IL ETAIT UNE FORÊT AU CHÂTEAU DE BUSSY-RABUTIN...1ERE PARTIE !
Bonjour,
Une fois n'est pas coutune, je vous emmène en balade !
Tantôt magique, tantôt inquiétante, la forêt est depuis toujours au cœur des contes et des légendes et continue de hanter notre imaginaire.
Laissez-vous transporter, au château de Bussy-Rabutin, par l’exposition Il était une forêt qui avait lieu du 7 mai au 22 septembre 2019.
Immergez-vous dans une ambiance mystérieuse à la découverte de figures légendaires. Petits et grands pouvaient ainsi, dans cette exposition, frissonner ou bien rêver à travers des décors aux lumières changeantes et aux sons énigmatiques.
Tout commence ici...
La lanterne magique...
Dès l'Antiquité, la forêt a développé une puissante attraction où le merveilleux et l'inquiétant ne sont jamais très loin. C'est le repère des fées, des lutins, des sorcières et autres créatures magiques.
Vénérée dès cette époque comme le démontre la mythologie gréco-romaine ou celte, elle devint plus oppressante avec le christianisme et le Moyen-Âge : c'est le lieu de prédilection des créatures surnaturelles et elle est souvent synonyme de problème. Tous les contes alternent d'une forêt-refuge à une forêt effrayante.
Ce n'est pas anodin si on se sert de la forêt pour faire peur aux enfants : combien d'enfants intrépides dans ces histoires ont bravé l'interdiction de leurs parents "ne vas pas dans la forêt ou tu n'en reviendra pas".
La forêt est toujours une épreuve à passer : de grandes oeuvres littéraires débutent par un tel lieu que le héros doit traverser pour débuter sa quête ; c'est une métaphore des épreuves que le héros doit affronter pour se découvrir et se construire en tant qu'individu.
Les hommes arbres
Les hommes-arbres ne sont pas toujours menaçants : ils symbolisent la force de la nature, sa régénération et le côté protecteur de la forêt malgré un aspect un peu terrifiant. Ils vivent dans la forêt dont ils sont les sages et les protecteurs.
C'est Tolkien qui les inventa pour l'univers du Seigneur des Anneaux. Ils s'apparentent presque a des géants, bien qu'étant plus petits, ce qui leur a donné leur nom : Ent, qui en anglais ancien, signifie géant. Ils se présentent comme des arbres de grande taille mais dotés de menbres et d'un visage dans leur tronc. Leur ressemblance avec des arbres sont telles, qu'ils peuvent passer aisément pour tels dans une forêt. La forêt d'ailleurs leur lieu de résidence, dont ils ne sortent jamais. Les hommes-arbres y vivent communément, ayant leur propre langage (la langue entique), leurs propres règles et leurs coutumes.
Derrière leur calme et leur leuteur, ils peuvent être redoutables une fis en colère. Leur force est immense, ils peuvent évraser des dizaines d'ennemis de taille humaine en même temps avec leur bras et avec leurs racines les étrangler.
Le palais de la Belle et le Bête
Cette scène rend hommage a un ancien film La Belle et la Bête, réalisé par Cocteau en 1946, bien avant que Disney réalise à son tour son célèbre dessin animé ou bien plus récemment son film avec l'actrice Emma Watson.
Dans cette version, les éléments fantastiques interviennent de manière plus discrète mais du coup aussi de manière parfois plus dérangeante.
Chez Cocteau, onne risque pas de voir sa tasse nous dire qu'on sucre trop notre thé ! Ce sont les détails qui rendent le château vivant : des chandeliers-bras pris dans le mur, des visages qui sortent du montant de la cheminée.
Quand il n'y a pas de corps humain pour faire affice de mobilier, ce sont des sculptures qui participent à cette ambiance : bustes humains, accoudoirs en tête de lion, statues d'animaux dans le jardin... comme si tous les habitants avaient été pétrifiés lorsque lui s'est changé en Bête...
Quelques années plus tard, Disney poussera l'idée du château vivant de la Bête bien plus loin et créera une galerie d'objets animés déjantés !
La Belle Dame sans Merci
La forêt doit rester un lieu de passage ; elle est censée ménager un équilibre entre nature et culture, jusqu'à la victoire de l'ordre social. Tout chevalier resté trop lonngtemps dans les bois risque gros : combien d'ex-chevaliers parmi les brigands infestants les forêts ?
Et si l'on se penchait sur le passé des sorcières, on trouverait plus d'une princesse dont la fuite a mal tourné...
J'espère que cette première balade vous a plu...
Je vous retrouve bientôt pour la suite de cette histoire !
Merci pour vos visites...
NOUVEL DECO D'APRES LES FETES...
Les décos d'hiver ont remplacé celles de Noël même si quelques pères noël ne veulent pas partir
Vous avez surement remarqué que j'ai beaucoup le bois
Normal pour une jurassienne, le bois est ancré dans notre patrimoine...
Je vous retrouve bientôt pour poursuivre encore l'aventure avec vous !
A bientôt
MEILLEURS VOEUX !
2018 est parti, bienvenue 2019
Je vous présente mes meilleurs voeux,
que cette année vous apporte, joie, bonheur, santé, amour, réussite
et tout ce que vous pouvez souhaiter pour vous et vos prohes
Quelle vous soit douce et paisible !
Je vous offre une clé magique pour essayer d'y parvenir...
Je vous retrouve bientôt pour vous présenter ma table du nouvel an...
A bientôt
FÊTE MEDIEVALE DE NOZEROY...
Fondée au XIIIe siècle par le seigneur Jean Ier de Chalon, situé en hauteur, Nozeroy accueillit un château fort, aujourd'hui en ruines.
Nozeroy eut son heure de gloire au Moyen Âge, durant 300 ans, sous la dynastie de la Maison de Chalon-Arlay, princes d'Orange.
Elle contrôlait les routes d'accès vers la Suisse et l'exploitation du sel (histoire du sel du Jura).
La tour de l'horloge était l'entrée principale de la ville forte, qui comptait trois portes fortifiées dont une a disparu.
Elle se situe au nord de la ville, du côté où l'accès à la ville est le plus aisé. Son porche débouche sur la Grande Rue. Construite en remplacement d'une tour en bois située au même endroit, elle faisait partie de l'enceinte de la ville au Nord.
Le pont-levis situé à l'avant de la tour a disparu. Elle était surmontée d'un clocher flèche qui fut détruit lors de l'incendie de la ville en 1815, et fut remplacé par une bulbe comtois et par un mâchicoulis de pierre.
Elle est classé aux Monuments historiques.
(sources racines comtoises.com)
Le mausolée du Claude-Pierre Pajol (1772-1844) est peut-être le plus beau monument funéraire du département. Autant par la statue représentant le général napoléonien en uniforme que par le paysage qui l’entoure. Au chevet de l’église de Nozeroy, ce monument impressionne.
Cette tombe est celle d’un soldat héroïque. Claude-Pierre Pajol est en effet une grande figure de la cavalerie légère de Napoléon 1er et un général d’empire dont le nom figure sur l’Arc de Triomphe. C’est un des généraux modernes parmi ceux qui ont reçu le plus grand nombre de blessures graves. Pour l’anecdote, seize des chevaux qu’il montait sont morts en campagne. Le général Pajol fut également un homme politique qui joua un rôle dans la Révolution de 1830.
C’est suite à une chute dans les escaliers des Tuileries (après une visite à Louis-Philippe 1er ) qu’il décéda en mars 1844. Il est d’abord inhumé dans la 35e division du père Lachaise, à Paris, auprès de son épouse. Bien que né à Besançon, il était originaire de Nozeroy. C’est donc dans cette ville que sa dépouille est ensuite transférée. Son fils aîné Charles Pierre Victor Pajol (1812-1896), général et sculpteur, est l’auteur de son mausolée, et notamment de la statue le représentant gisant en uniforme, en 1878.
(sources Le Progrès 2015)
En 1421 Jean III de Chalon-Arlay fonde un chapitre de chanoines et fait transformer un an plus tard l'ancienne chapelle de l'hôpital datant du 13e, qui dépendait du prieuré de Mièges, en collégiale (vestige dans le bas-côté gauche). La collégiale, massive, construite sur les remparts, faisait partie du système défensif.
C'est un long vaisseau gothique avec collatéraux sans transept. Remarquez les culots de voûtes richement sculptés.
Le clocher-flèche pyramidal sera détruit en 1815 par un incendie. Deux ans plus tard il s'effondrera. La façade et le porche sont reconstruits en 1830, mais pas la flèche du clocher.
Au nord, à gauche du chœur, la chapelle des "bâtards de Chalon" est consacrée aux reliques de la bienheureuse Louise de Savoie.
Le long chœur avec abside à 3 pans typique du gothique comtois est équipé de stalles du 15e siècle. La chaire en bois sculpté et une Vierge à l'Enfant en pierre polychrome datent aussi du 15e. Particularité : les devants d'autel en soie brodée de paille du 17e siècle (PP). Et divers tableaux classés datant probablement du 16e siècle.
(sources petit patrimoine.com)
Le château de Nozeroy ou palais de Nozeroy est un ancien luxueux palais en ruine du XVe siècle, surnommé à l'époque la « perle du Jura », construit sur un château fort du XIIIe siécle.
Les ruines sont inscrites aux monuments historiques depuis le 15 juillet 1927.
Ce 21 juillet 2018
Plus qu’une animation médiévale, « L’Assaut des remparts » se révèle être une formidable machine à remonter le temps qui opère dès que l’on franchit les deux entrées antiques de la ville que sont la « porte Nods » et la « tour de l’Horloge ». Au détour de chaque rue et ruelle, sur les places et les allées de la cité, on rencontre des chevaliers en armures, des troubadours et autres jongleurs, sans oublier la musique, les chevaliers et princesses de Nozeroy parés de leurs plus beaux habits d’apparat et les habitants en costumes d’époque.
Un des premiers temps forts de cette journée d’un autre temps c’est le banquet médiéval, autour d’une grande table dressée dans la rue principale, les caves et chapiteaux montés sur la place des Annonciades. Plus de 1 000 convives festoyent et ripaillent autour d’un repas digne de Pantagruel, servi par des gens en costumes d’époque munis de charrettes et de tonneaux pour distribuer bonne pitance et gouleyantes boissons… Troubadours, jongleurs et autres saltimbanques, se relaient autour des tables pour assurer l’animation et l’ambiance médiévale.
À grand renfort de musique et de tambours, les princes de Chalon refont leur entrée dans Nozeroy sur leurs chevaux avec leur suite, leurs gens d’armes, leurs serviteurs et bien sûr tous leurs sujets qu’ils soient paysans, bûcherons ou encore tailleur de pierre…. Des centaines de figurants en costumes d’époques défilent ainsi pour faire revivre tout le faste et la prospérité de la cité et du val de Mièges au Moyen-Âge.
(sources le Progrès 2018)
Désolée d'avoir été si bavarde mais je voulais vous faire partager un peu du patrimoine francomtois
Merci pour votre patience !
A bientôt